Si l’on vous demande d’imaginer l’équipe d’un hôpital, vous penserez peut-être d’abord aux médecins, aux chirurgiens ou aux infirmières. Mais il faut de nombreux autres spécialistes, chacun avec ses compétences, ses aspirations et ses outils, pour faire fonctionner un hôpital.

Deborah Nutsugah a travaillé dans un hôpital au Ghana, son pays d’origine, en tant que technicienne biomédicale, spécialisée dans la manipulation et l’entretien du matériel médical utilisé pour les soins aux patients. « Je m’assure que cet équipement peut être utilisé en toute sécurité sur le patient par les chirurgiens et les infirmières », explique-t-elle.

Lorsque l’Africa Mercy®, l’un des navires-hôpitaux de Mercy Ships, a accosté au Sénégal en 2022, Deborah a décidé de mettre à profit son expérience pour rejoindre l’équipage en tant que technicienne biomédicale. Aujourd’hui, après plus d’une année en tant que bénévole chez Mercy Ships, Deborah explique ce qu’elle ressent vraiment lorsqu’elle exerce cette fonction essentielle sur le navire.

Le bénévolat : une contribution au développement personnel et professionnel

« Je recommande vivement à toute personne intéressée par l’évolution de sa carrière et de sa vie personnelle de s’engager chez Mercy Ships », déclare Deborah. « Contrairement à un emploi biomédical classique, vous êtes impliqué dans le parcours du patient, ce qui est bénéfique pour lui, mais aussi pour vous ». Au lieu de travailler dans les coulisses pour assurer la sécurité des opérations, Deborah a découvert un nouveau niveau d’engagement personnel avec les patients qui viennent sur les navires de Mercy Ships en quête de guérison.

Entre-temps, elle a de nombreuses occasions de renforcer et multiplier ses compétences. « Vous êtes formé à tous les équipements ultramodernes à bord, ce qui enrichit vos compétences en tant qu’ingénieur biomédical », explique Deborah. Cet enrichissement n’est pas seulement utile aux bénévoles. En effet, Mercy Ships organise régulièrement des cours pour former les professionnels de la santé locaux aux dernières technologies médicales, et les préparer à l’utilisation de ces outils dans leurs propres installations médicales.

Quelle que soit leur expérience, tous les professionnels bénévoles sont soutenus par des collègues dans leur domaine. Deborah se souvient que son responsable était quelqu’un « qui s’impliquait vraiment dans mon développement de carrière et aussi mon développement personnel ». Elle n’a jamais eu l’impression de perdre son temps ou d’être seule dans son parcours professionnel. « Lorsqu’il voit une opportunité pour moi d’apprendre, il me permet de la saisir et élimine les obstacles pour que je puisse aller de l’avant et accroître mes compétences à ma guise. Il me fait également confiance dans mon travail… il me soutient en permanence ».

Il faut 3 000 membres d’équipage pour que la flotte de Mercy Ships poursuive sa mission : apporter espoir et guérison grâce à des soins chirurgicaux sûrs et à la formation. Mais Deborah ne se sent pas du tout perdue, elle est en contact avec les autres professionnels bénévoles à bord, tous unis autour d’un objectif commun. « Il y a des gens très divers à bord, c’est une communauté très riche de compétences variées, des gens qui sont ouverts et prêts à vous aider dans votre travail ou votre développement personnel », déclare Deborah. « Il n’y a pas de temps mort, pas de mains inutilisées ; tout le monde peut trouver sa place à bord ».